Guérir
- mathildebernardin1
- 15 janv.
- 2 min de lecture

La somatisation
Les événements psychologiques perçues comme traumatiques et autres violences subies dans le passé, affectent la structure de notre corps. Les traumatismes nous dépossèdent. Dès lors, se mettre en mouvement c’est se mettre dans la réalité. Notre corps nous rappelle où nous sommes, dans quel espace, dans quel temps, et ce dernier c’est le ici et maintenant. Se sentir présent à soi est un pas de géant dans la guérison.
Le mouvement atténue la douleur physique et améliore l’état psychique. Les exercices corporels multiplient le temps de reconstruction. Les transformations que subissent notre corps et notre esprit tout au long de la vie influence ce que nous sommes. En prendre soin , c’est simplement prendre soin de soi.
Le respect et la fidélisation de soi
Etre fidèle à soi-même c’est sentir l’adéquation qu’il y a dans les exercices d’introspection, notamment lors de la constations des actions qui ont rempli un manque sans pour autant en créer des plus immenses. Ce qui entame notre guérison, ce sont les sentiments et les raisons qui nous fait dire
“ je suis enfin libre et je compte le rester”.
Le mouvement thérapeutique c’est prendre conscience que nous avons les clés permettant de nous libérer des chaines qui entrave notre corps et notre esprit. Guérir c’est avoir senti qu’on a lié, qu’on a connecté et qu’on a agi , tout en répétant ce cycle vertueux. Guérir c’est exécuter l’impératif d’être fidèle à soi-même, d’être fidèle à son humanité, c’est retrouver son “Moi profond” tel que l’entend Bergson dans Essai sur les données immédiates de la conscience, c’est-à-dire un refuge dans lequel le sujet trouve sa vérité. Plus nous respectons ce Moi fondamental, plus nous serons libres et en accord avec soi-même. L’intégration du schéma corporel en tant qu’on y apporte toute notre attention dans la répétition forge en profondeur la guérison et la pérennise .
Le grand nettoyage
Guérir c’est lire régulièrement notre carte corporelle en constante mise à jour. C’est écouter puis agir sur notre corps et notre esprit de sorte à éviter des maux bien plus grands. C’est soulever le tapis, le laver puis nettoyer le parquet avant de le remettre à sa place, voir à la changer de place dans notre maison intérieure, plutôt que d’accumuler la poussière dessous avec notre balai du déni. C’est cesser d’ignorer ce qui nous fait mal et lorsque nous ne parvenons pas à savoir d’où provient notre souffrance, l’échange thérapeutique reste la solution la plus complète avec le mouvement physique.
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